Xxtreme Klout

Xxtreme Klout

On a beaucoup (re-)entendu parler ces derniers temps de Klout – un site qui attribue des notes d’influences aux utilisateurs les plus zelés de réseaux sociaux. Klout attribue des points non seulement au volume de vos amis et followers, mais également à la diversité des réseaux dans lesquels vous êtes présent, et surtout à la répercussion qu’ont vos publication auprès de votre communauté (retweets sur twitter, likes sur FB, etc).
Si tout cela est assez amusant, et a drainé à son lancement un flot d’internautes offusqués, je trouve le principe encore insuffisant.

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Les liens henrymi.ch de la semaine #2

Deuxième semaine d’existence pour mon raccourcisseur de liens http://henrymi.ch, et vous avez déjà été nombreux à l’utiliser ! Comme promis, le top des liens cliqués de la semaine. Il y a du lol, de l’actu, de la nouveauté. Vous aussi, utilisez henrymi.ch, raccourcissez français, et en échange je vous inviterai à déjeuner un jour.

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Les liens henrymi.ch de la semaine #1

Les plus fidèles auront remarqué l’inauguration la semaine dernière de http://henrymi.ch , le raccourcisseur URL au nom et aux couleurs du blog. Après tout, la publication de lien étant une activité que je pratique fréquemment et avec entrain, autant que la bagnole ait mon sticker.
Mais au-delà de la blague et de l’egotrip, henrymi.ch me permet, comme tout raccourcisseur de lien,  de disposer de logs et de stats de clics sur les liens raccourcis via cette plateforme.
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Vodkaster : une tuerie, extraits à l’appui.

Vodkaster : une tuerie, extraits à l’appui.

vodkaban

On a tous des amis qui ont « des projets de site », et dans la plupart des cas c’est une situation un peu gênante.

Il vous en parlent avec passion dès que vous les voyez. Ce qui est très enthousiasmant en soi. Mais, au bout de 4-5 ans sans réalisation précise du projet, cela devient lassant. Les conversations enfiévrées des débuts se transforment peu à peu en « alors ton projet, ça avance ? », pour se diluer ensuite quelque mois après en un mouvement de menton accompagnée d’un « m’projet ?’ et lui même répondu par un grognement paresseux. Et les projets meurent ainsi.

Je ne suis pas du tout hautain en disant ça, je suis moi-même champion départemental de projets inachevés, et j’estime que ceux qui font la différence, ce sont les gens qui concrétisent les projets. D’ailleurs, quand adolescent on comprend ça pour draguer les filles, on prend d’un coup beaucoup d’avance.

Bref. L’ami David Honnorat (aka @Imtherookie), que vous connaissez par le blog de Vodkaster, parlait depuis six bon mois de correspondance twitterienne et gtalkienne du VRAI projet Vodkaster. Genre le blog vodkaster,  c’est rien, c’est le fighter de reconnaissance, qui rentrerait tous les soirs dans un ENORME Battlestar, intitulé Vodkaster.
Vodkaster, de ce qu’en disait David, était à la fois un service, un réseau social, une plateforme, atour du thème du cinéma et surtout des extraits de cinéma. Parle à mon cul, des sites de ciné qui montrent des vidéos youtube y’en a plein, et si c’est pour nous faire un allociné bis, tu repasseras.

Et puis j’ai vu le site, dans sa version beta. Et je dois dire, en toute objectivité que c’est une véritable tuerie pour tous les cinéphiles.

L’extrait comme objet de plaisir

Mon planning infernal en ce moment ne me permet pas de vous rédiger un test digne de ce nom, ce que l’équipe de Vodkaster aurait mérité au vu de la finition du site pour un lancement.
Vodkaster est un peu au cinéma ce que last.fm est à la musique – il réussit à la fois à être un site à la fois global et encyclopédique, tout en vous permettant d’y avoir votre coin à vous, et c’est le plus important, d’y apporter au quotidien votre pierre à l’édifice.

L’unité de référence chez Vodkaster, c’est l’extrait. Et leur approche de l’extrait n’est pas celle de l’extrait « pour voir à quoi ressemble le film », tels qu’on les retrouve alignés sur allociné par exemple. Non, c’est l’extrait comme objet de plaisir – la métaphore du « movie shot » qu’ils ont finement inventé traduit à merveille l’utilisation qui est fait de l’extrait – un petit moment de bonheur, une gorgée de cinéma, quand vous voulez dans la journée.

Que vous y alliez orienté par un mot clé (je sais pas moi, « fusillade », ou « blonde »), ou par un réalisateur, ou par un acteur, ou par un titre de film, la navigation est bien foutue et intuitive.

Exemple, la page John Cassavetes que j’ai mis en illustration plus haut. Vous pouvez noter les films que vous avez vu du réalisateur – Vodkaster en tire des stats appétissantes et motivantes à aller plus loin – moi qui me disait fan de Cassavetes, je me rends compte tout merdeux que je n’ai vu que 32% des films qui le concernent (même si dans la liste se trouvent mêlés des films ou John est acteur).

En cliquant sur « Love Streams », un de mes films préférés de Cassavetes, je tombe sur la description du film, et comme le site est frais il n’y a pas d’extraits. Qu’à cela ne tienne – vous avez la possibilité en tant qu’utilisateur d’ajouter un extrait de votre choix à partir d’une base Youtube, si le film n’appartient pas déjà au catalogue de Vodkaster. Vous personnalisez entièrement cette intégration : tags, résumé, mots clés (d’une sophistication rare, divisés en sous-catégories). Et vous regardez le résultat avec fierté, ayant contribué à votre manière à remplir la page d’un réalisateur que vous aimez.
C’est la grande réussite de Vodkaster – parvenir dès la première connexion à vous approprier le site, à en faire à votre manière un petit chez-vous.

Un catalogue officiel saucissonnable à loisir

Là où les gars de Vodkaster ont été très fort, c’est qu’ils ont négocié (et négocieront en permanence) auprès des distributeurs l’acquisition des droits de gigantesques catalogues de films – l’option Youtube est donc limitée aux films qui échappent pour l’instant à ce catalogue.
Lorsque le film qui vous intéresse fait déjà partie du catalogue de Vodkaster, c’est là que ça commence à envoyer du lourd. Une interface super intuitive et bien foutue vous permet de choisir vous même, dans la totalité du film, l’extrait à ajouter selon vous dans sa fiche.

On va énormément faire joujou

Au-delà du surf sur Vodkaster comme pur plaisir solitaire, le site est goupillé pour animer avec efficacité tout ce catalogue : à l’instar des playlists spotify, chaque utilisateur pourra faire sa playlist d’extraits Vodkaster. Si je décide par exemple de faire une playlist « Spécial Bouffe », je peux la créer, y mêlant des extraits de mon choix (je sais pas moi par exemple, « la grande bouffe » de Ferreri, « le sens de la vie » des monty python et la scène du gros qui se baffre, etc…), et la publier, la twitter, la linker sur Facebook.

La team de Vodkaster proposera en home également ses playlists au quotidien, au gré de l’actualité. L’extrait devient aussi signifiant qu’un morceau de musique ou une citation – je garde l’exemple de la citation, car la citation en soi est déjà un grand plaisir, sans que l’on ait à se taper le livre dans son intégralité.

Alors je peux déjà entendre mon copain peine-à-jouir brandir sa carte de la cinémathèque en argumentant « ouiiiiiii mais un film c’est dans son intégralitééééé l’extrait dénature l’ooooeeeeuuuuuvre, c’est la génération fast fooooood, etc ».
Moi je pense vraiment le contraire. En utilisant Vodkaster, on se rend compte qu’il n’épanche aucune soif, et donne plutôt l’appétit d’aller au cinéma ou d’acheter les DVD. C’est un truc vraiment addictif à la gloire du cinéma, et qui satisfera tout le monde, du Kevin qui veut revoir l’extrait de Brice de Nice qu’il aime tant, au cinéphile souhaitant comparer le noir et blanc du Stalker de Tarkowski au noir et blanc du Shindler de Spielberg (à ce sujet, une option « lien cinéphile » permet de creuser des galleries souterraines entre un auteur et un autre, en comparant des extraits).

Bref, un big bravo à l’équipe. Je suis vraiment fier de ce site et ne me fais absolument pas le moindre souci pour son évolution – il s’améliore à chaque heure, l’équipe écoute les commentaires et possède une énergie débordante.
C’est un produit Français qui plus est, alors pour une fois qu’on tient un bon truc, faites le savoir.
Vodkaster c’est ici.

Avis-Sur-Trend : Pedamundo

Avis-Sur-Trend : Pedamundo

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Houla, sur cette trend il va falloir faire vite car elle n’est censée durer que deux jours : à peine le temps de terminer le post qu’elle sera digérée, envolée, cuvée non sans une certaine gueule de bois.
Twitter avait son vocabulaire, ses jeux, ses  expressions, ses rendez-vous hebdomadaires : il a désormais inventé sa propre fête, sur le papier la plus grosse fête de tous les temps : Pedamundo.
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Zack Morris en crosséo

Zack Morris en crosséo

Jimmy Fallon, le remplaçant de Conan O’Brien sur le Late Night Show de NBC, a décidé de célébrer les 20 ans du premier épisode de  la série « Saved by the Bell » (connue en France sous le titre « Sauvés par le Gong »),  en tentant de réunir dans son show tout le cast initial.

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20 ans déjà, c’est tout simplement inconçevable pour moi, ça me donne la chair de poule. Je regardais « Sauvés par le gong » avec assiduité, et Zack Morris était un petit peu mon idole. Question look, Zack c’était la classe : basket blanche portées sur jean délavé, chemises graphiques sur t shirts colorés, et toujours cette attitude hyper cool.

Un total look pur années 90 qui ne ferait pas rougir les stylistes d’American Apparel, et dont les reliques seraient vendues au prix fort chez Colette. En plus il avait un portable. De 4 kilos ok, mais un portable quand même.

En coulisses, la promptitude à répondre de chacune des anciennes stars de « Saved by the bell » fut proportionnelle à l’étendue de leur planning professionnel. La décision de Mark-Paul Gosselaar (aka Zack Morris) fut un peu plus longue à venir, jusqu’à cette émission du 8 Juin, où l’acteur a non seulement la dérision d’accepter, mais également celle de s’autoparodier et de faire venir Zack Morris himself sur le plateau.

Au début du visionnage j’ai cru à une incrust 3D tellement le personnage de Zack n’avait pas semblé vieilli, et tellement il était identique à celui d’il y a 20 ans. Au delà de la blague, le cameo fonctionne super bien et rappellera beaucoup de choses aux anciens fans de Saved By The Bell.
Dans l’ITW, on inverse les rôles et Zack affirme qu’après avoir étudié à Bayside, il a entamé une carrière d’acteur sous le nom de Mark-Paul Gosselaar, car le nom de Zack Morris avait déjà été pris.
Bref, c’est une sorte de cameo crossover, un crosseo, qui fonctionne hyper bien, spécial nostalgie.

Si vous ne voyez pas la vidéo, cliquez ici